J0x2 — Tour d'Hồ-Chí-Minh-Ville
Deuxième jour à Hồ-Chí-Minh-Ville. Le réveil est difficile ; nous ne sortons pas de l’hôtel avant 11 h.
Nous partons à la recherche d’un petit déjeuner et optons d’un commun accord pour la version « à la française » dans un café italien : « pains au chocolat » (en français dans le texte), ciabatta et beurre.
Nous nous promenons ensuite à pied dans la ville, repoussant à intervalles réguliers les solicitations des « taxis » en cyclomoteur.
Nous passons devant le siège du Comité du Peuple et l’Opéra…


… puis à proximité de Notre Dame (en français dans le texte).

Nos pas nous mènent ensuite au niveau de la poste centrale dont on devine (avec l’aide des bouquins, certes, mais juré, on aurait deviné quand même) qu’elle est l’œuvre d’un certain Gustave Eiffel.

Nous apercevons également l’Hôtel Continental (en français toujours — c’est à l’origine le nom d’un hôtel parisien) qui est, paraît-il, plus connu que les autres (construit par des français en 1880).

C’est le moment d’adapter notre activité à notre situation financière du moment. Nous avons trop dépensé en hôtels de luxe et n’avons plus un Đồng (monnaie locale ; 25 000 ₫ ≈ 1 €), nous devons donc faire des petits boulots, comme vendre des noix de coco aux passants.


Les affaires marchant bien, nous voici remis à flots et repartis sur la route.
Notre objectif de la journée approche, mais nous passons avant devant le palais de la réunification dont l’esthétique nous fait le même effet à tous les deux, c’est à dire pas grand chose.

Nous voici donc enfin au Musée de la Guerre du Vietnam, anciennement Musée des Crimes de Guerre Américains ou d’autres noms tout aussi NPOV (private joke pour les Wikipédiens :p).



A l’extérieur du musée sont exposés quelques mortiers, tanks, blindés et autres avions et hélicoptères, mais c’est à l’intérieur que se trouve l’essentiel de la collection : de très nombreuses photographies, dont beaucoup semblent participer au concours de la pire atrocité. Instruments de torture, effets de l’agent Orange, cratères des bombes… on ne montre pas de photos pour épargner vos cœurs sensibles.
Finalement, peut-être que l’ancien nom du musée était plus approprié.
Après un repas dans ce qui ressemble à un fast-food local (saucisses-frites), nous partons à la recherche d’une pagode un peu isolée dans le nord de la ville, la pagode de l’empereur de Jade.




Normalement, une pagode est un temple bouddhiste, mais celle-ci est surtout taoïste.
Le retour s’effectue en taxi et nous nous rendons compte que nous avons énormément marché la première partie de la journée.
À l’hôtel, nous commençons à planifier la suite du voyage. Avec les informations fournies par l’agence de voyage installée dans le hall de l’hôtel et celles d’une autre agence qui nous avait aidé à trouver notre chemin, nous établissons quelques projets pour les jours à venir. Inutile de réclamer, on ne spoilera pas le scénario des jours suivants.

Nous dînons à proximité de notre hôtel. Pas de photo, puisque Jérémie a oublié 1) la batterie du reflex à l’hôtel 2) qu’il avait un compact pour faire face à ce genre de situation.
Après dîner, nous nous offrons une glace « supreme size » dans un établissement spécialisé.


(La glace verte, ce n’est pas de la pistache, mais du thé vert.)
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