Pour notre troisième journée à Hồ-Chí-Minh-Ville, nous décidons de visiter les pagodes du quartier de Cholon, un quartier chinois de la ville. Pour y aller, nous faisons appel à des cyclo-pousse, ces véhicules propulsés par un pousseur et dans lesquels le passager est assis à l’avant.


Pour la première fois depuis notre arrivée, nous vivons la circulation de l’intérieur, de façon beaucoup plus intense qu’en taxi.


Et par « intense », on entend vraiment « intense » : non seulement nous navigons au sein d’une vague de cyclos aux trajectoires imprévisibles accompagnées de concerts de klaxons, mais en plus nos aimables pousseurs témoignent d’une stupéfiante indifférence vis-à-vis de la couleur des feux tricolores. Que ceux-ci soient verts ou rouges, nous nous engagons dans tous les carrefours.

Nous nous sommes mis d’accord avec les deux conducteurs de nos cyclo-pousse sur un prix pour se rendre au niveau des pagodes que nous souhaitons visiter. Sans notre consentement (ou à notre insu, la communication n’est pas évidente), nous nous retrouvons à découvrir ensemble tous les principaux monuments du quartier. Mais ce n’est pas plus mal car nous sommes bien guidés et cela nous permet de visiter rapidement le quartier. A chaque stop, nos deux chauffeurs nous attendent, avant de nous récupérer et de nous mener à l’étape suivante, fixant au fur et à mesure le programme de notre visite.

Petit hic, impossible de retrouver le nom de tous les monuments visités.

Le premier temple que nous visitons est particulier puisqu’il mêle bouddhisme et taoïsme au sein du même édifice. De l’encens brûle un peu partout, notamment au plafond.


Le second temple que nous visitons est beaucoup imposant. Il s’étend d’ailleurs des deux côtés de la route, le bâtiment principal d’un côté, un reste d’une grande cour de l’autre. L’un de nos pousseurs se révèle à cette occasion être un excellent photographe.




Au fond du temple se trouve une grande allée d’autels sur lesquels sont déposés de nombreuses offrandes.

De l’autre côté de la route, nous découvrons la cour du temple.



Nos pousseurs nous déposent devant l’immense marché de Bình Tây et nous laissent nous y égarer pendant de longues minutes sans avoir exigé la moindre garantie de retour de notre part. Ce marché est essentiellement un marché de gros. On y trouve de tout, mais le touriste n’est pas la cible principale des vendeurs et nous pouvons nous y déplacer sans y être interpelé à chaque pas comme nous l’avons été au marché de Ben Than.



Alors que nos pousseurs nous ramènent à notre point de départ, un des cyclo-pousse crève. De façon surprenante, le pousseur ne dit rien jusqu’à ce qu’il n’en puisse vraiment plus, répondant par la négative lorsqu’on lui demande s’il y a le mondre problème, alors que le cyclo sursaute à chaque tour de roue, de façon de plus en plus violente et qu’il se fait distancer par son collègue. Sans doute veut-il aller au bout, mais nous devons magré tout finir avec quelques minutes de marche à pied !


Affamés, nous nous jetons sur un repas bien mérité.


Le soir, nous nous offrons une petit soirée classe avec un spectacle de marionnettes aquatiques suivi d’un dîner sur un bateau. Lors du spectacle, nous apprécions surtout les musiciens vietnamiens qui accompagnent les marionettes avec leurs instruments traditionnels.


À la sortie du théâtre, le voyage en direction du bateau s’effectue à nouveau en cyclo-pousse. Ce coup-ci, il fait nuit, et il a manifestement plu alors que nous étions à l’abris.


Le dîner est très bon et bien complet avec crevettes, poulet fris, rouleaux de printemps, légumes vapeur… (Albin se rassasie, mais impossible de finir le grand saladier de riz :-/).


Et, bien entendu, dès que le bateau quitte le port pour une courte croisière à travers la ville, nous avons droit à de la musique et à des danseuses de flamenco :





blog comments powered by Disqus

Publié

11 April 2013

Tags